POLITIQUE HUMANISTE

Ce Blogger est dédié à la page thématique "Politique" du site de l'Association Française de Développement Mental Sémantique DMS.

dimanche 16 décembre 2018

STRATÉGIE ÉLECTORALE


Sujet à débattre (10)
Stratégie électorale
La population française n’est pas encore prête à consentir qu’on lui parle de décroissance. Cela ne sera possible que dans 20 ou 30 ans, quand les catastrophes écologiques feront de cette solution une évidence. Par contre elle semble prête à accepter un nouveau paradigme qui vise à concilier l’écologique et le social en remettant en cause le libéralisme, car les citoyens sont de plus en plus conscients que ce système économique dominant les conduit à la misère et ne profite qu’aux plus riches. Par ailleurs, les intellectuels sont de plus en plus nombreux à dénoncer cet impérialisme comme destructeur de la biodiversité et des ressources de la planète. Afin d’échapper aux pires conséquences du réchauffement climatique, il devient donc urgent de réglementer sévèrement le libre-échange sans remettre en cause la libre entreprise créatrice de richesses. Car sans cela, la marge de manœuvre des politiques est très réduite, et ils ne peuvent pratiquement rien faire compte tenu des contradictions entre vendre avec toujours plus de liberté, toujours plus, avec toujours plus de technologie et toujours plus de profits, et les contraintes propres à l’écologie au vu de la taille limité de notre planète. Enfin cette course frénétique infinie a des conséquences sur la santé physique et mentale des hommes, dues au caractère toxique de certains produits alimentaires et aux méthodes employées pour les produire, sans parler des troubles sociaux inévitables qu’ils induisent, qu’il s’agit également de résoudre.
Pour se libérer de l’emprise de l’Empire néolibéral, l’argent compte moins que la détermination et la fermeté des politiques à séparer leur pouvoir du pouvoir économique, l’argent n’étant qu’une facilité dont ils usent trop pour ne pas avoir à affronter les véritables problèmes de la cité.
Ce projet sera d’autant plus séduisant pour les électeurs qu’il sera présenté comme évolutionnaire et non révolutionnaire, c’est-à-dire pour être mis en œuvre par étapes, pas à pas. Il faudra également éviter dans sa présentation, des termes qui pourraient provoquer des blocages ou des refus, comme capitalisme ou collectivisme.
Pour être pris au sérieux, il faut des comptes de l’Etat équilibrés, et gérer au plus fin des vases communicants plutôt que de recourir au tonneau des danaïdes de la dette. Donc que les allocations et les moindres taxes des démunis, soient compensés par la réduction des niches fiscales, la progression des prélèvements sur les plus nantis, et des économies sur les structures de l’état. En sachant qu’il vaut mieux baisser les taxes et les impôts, qu’augmenter les salaires que les entreprises répercuteront immédiatement sur leurs prix de vente. En sachant aussi que toute dépense rétribue une activité, et que toute activité implique une consommation d’énergie, donc que les économies sont plus efficaces que les financements destinés à faire baisser la consommation ultérieure d’énergie après l’avoir fortement augmenté (problème des machines propres et des investissements dans les immeubles). Il y a beaucoup d’économies à réaliser dans les structures pléthoriques de l’état, le politique se heurtera là aux résistances des bénéficiaires inutiles et aux privilèges, mais il pourra compter sur le soutien du peuple lors des référendums qu’il aura intérêt à organiser. Certaines mesures nécessiteront des réformes constitutionnelles et d’autres la renégociation de pactes internationaux, on commencera par les plus faciles à réaliser et on terminera par celles qui demandent le plus d’efforts et de fermeté politique.
Tout n’est pas bon à dire dans un programme politique car toute mesure risque de nuire aux intérêts de certains, on insistera donc sur des points populaires pouvant recueillir l’approbation du plus grand nombre, en particulier :
§ La suppression de taxes d’incitation à bien faire, remplacées par l’impossibilité de mal faire en régulant l’offre des produits et des services (exemples : le plastique, les conditionnements, les transports).
§ La santé, en supprimant les médicaments inutiles et la vente des produits alimentaires toxiques, trop salés, trop sucrés et trop gras (on ne parlera pas du sujet nicotine et des psychotropes compte tenu des intérêts en jeu).
§ Les retraites, par l’instauration du système de retraite par points, plus équitable, comparable au retraites complémentaires du privé.
§ La révolution éducative en commençant dès le primaire à éveiller les enfants à la maîtrise de leurs fonctions mentales.
§ La démocratie par l’obligation pour le chef de l’état de réaliser un nombre minimum de référendums chaque année sur des questions importantes.
§ La recomposition du Conseil Economique et Social pour permettre une représentation contributive des fédérations d’associations, en particulier celles pratiquant la démocratie participative.
§ La mise en application accélérée des lois, en particulier celles en faveur des plus démunis.
En 2022 les partis traditionnels apparaîtront encore plus hors de la  réalité des problèmes à résoudre, les libéraux centristes souffriront du quinquennat repoussoir d’Emmanuel Macron, les écologistes ne seront pas au bout de leurs divisions fratricides. Reste les partis extrêmes, les plus dangereux, dont il ne faudra pas hésiter à couper l’herbe sous le pied, les gauchistes utopiques par une politique résolument sociale, et les souverainistes par la rupture avec la politique libérale de l’union européenne et des positions fermes concernant l’émigration clandestine et la réduction des îlots hors de la république.
L’important est de montrer la cohérence globale et la fermeté d’application d’une politique afin de retrouver la confiance perdue du peuple.


mercredi 12 décembre 2018

PRISE DE CONSCIENCE POLITIQUE


Sujet à débattre (9)
Prise de conscience politique
Dans la société bourgeoise traditionnelle où les dominants offrent du travail à un peuple de dominés économiques, la rivalité politique oppose une droite conservatrice défendant les privilèges nécessaires au productivisme, à une gauche visant à accroître les droits sociaux indispensables au bonheur de vivre des prolétaires. L’idéal commun réside dans ce qu’on a appelé le paternalisme, quand le capitaine d’industrie est responsable et soucieux du confort matériel des ouvriers qu’il emploie. Une situation dans laquelle chacun reconnaît la dignité et la réciprocité du don de l’autre, et où un amour mutuel entre employés et employeurs peut être partagé. Il n’y a pas alors de rupture de relation entre les deux classes et le dialogue reste ouvert pour résoudre les conflits inévitables entre les deux partis.
Le néolibéralisme est éloigné de ce modèle, en privilégiant le seul profit de l’entreprise dans une société individualiste où il n’existe plus de devoir de relation outre que celle du marché d’un libre échange non régulé entre l’offre qui peut tout vendre à une demande soumise à la publicité, aux facilités de crédit, et à des pratiques commerciales abusives. Il y alors rupture sociale entre partenaires, et un mépris mutuel peut s’installer entre la classe politico économique dirigeante et la masse de ses obligés.
Les progrès techniques industriels, financiers et de communication mondialisée, permettent au XXI éme siècle une exploitation à outrance et sans limite des hommes et de la planète, conduisant les premiers à la misère la plus sordide, et la seconde à un monde pollué, biodiversitiquement mort, stérile et invivable à terme pour l’espèce humaine.
Pour remédier à cette trajectoire causale infernale, il n’y a d’autre solution pour la multitude que de renverser le système, l’Empire de libre échange dominant. Il ne faut donc pas détruire le capitalisme privé qui est une source indéniable de création de richesses, ni l’Union Européenne qui est une source de paix et de coopération entre les peuples, mais le libéralisme qui nie la réalité de l’humain et les contraintes de la planète. C’est ce nouveau paradigme qu’il faut comprendre, approuver et mettre en place par la voie démocratique et pacifique des urnes, pour une société humaine écologique conviviale respectant l’homme et son environnement.   


samedi 8 décembre 2018

La fin de l’arc en ciel des illusions. Vers un débat sur les timing pertinents.


 C’était déjà le titre d’une brochure que nous avions fait paraître en 1981 où nous  commencions par dire «  vivre c’est parvenir à articuler la jouissance à court terme avec l’investissement à long terme ». 

Que pouvons- nous observer  brièvement :
Précarité croissante des gens, qui se sentent de moins en moins considérés par un pouvoir de technocrates pas formés à réguler la diversité et faire des compromis, car éduqués  au confort, derrière des écrans et la certitude d’être à l’abri de tout. 
Ecrans hyper présents qui distillent  des  nouvelles difficilement contrôlables à la vitesse de l’éclair, ce qui amplifie  la difficulté à  opter pour des mesures à court terme intégrant le moyen et le long terme.
Le slogan « gérer en même temps les fins de mois et la fin du monde », est typiquement aussi utopique que le fameux « il est interdit d’interdire ». Pourtant il pointe parfaitement ce qui est en jeu : pouvoir prendre en compte le temps.
C’est sans doute le non accord sur les échelles de temps appropriées qui contribue à rendre la crise que nous vivons durable.


Macron est impuissant car il est discrédité en tant que maître des horloges.

Pouvoir vivre demande  la CFDT !  Bien, mais combien de temps se demandent secrètement les préoccupés de la planète. Or sans réponse partagée à cette question, il n’y a aucune issue satisfaisante à attendre. 
Nous avons besoin de cadrer pour chaque problème l’horizon temporel

Minimum 30 ans pour imaginer parvenir à des mesures appropriées
·          5 ans  sans doute pour arrêter définitivement  l’accroissement entre les plus riches et les plus pauvres, pour rééquilibrer les recherches vers des domaines ayant l’accord  des  citoyens, pour amorcer le retour de l’espoir parce que qu’on aura su prendre les premières mesures  permettant d’atteindre les objectifs à plus long terme de façon non discutable. 
·          10 ans pour amorcer de façon significative notre consommation de  CO2 en isolant tous les bâtiments.
·          15 ans pour nous passer de la voiture dans tous les centres ville et mettre en place un réseau de mobilité digne de notre époque. 
·          20 ans pour avoir pour tout le monde de vrais véhicules de déplacement optimisés polluant le moins possible et un nouveau réseau de transports performant incluant toutes les formes de mobilité.
·        25 ans pour construire l’autonomie alimentaire des grandes villes.
·          30 ans pour mettre en place une éducation digne de ce nom où chacun a une place et aura appris à coopérer.

·          60 ans  sans doute pour l’autonomie industrielle.

J’arrête là pour susciter le débat sur ces échelles de temps.

jeudi 6 décembre 2018

SOLUTION CLIMATIQUE


Sujet à débattre (8)
C : Résoudre le problème climatique
Toute production et tout service offerts à la vente consomme de l'énergie, toute production d'énergie en consomme aussi, même la dite durable, car il faut beaucoup d'énergie pour construire, mettre en place et entretenir ces belles machines, en particulier celles qui tournent au vent. Toute consommation d'énergie implique des gaz à effet de serre. Or il y a des produits et des services inutiles voire nuisibles à l'homme et à la planète. Les réduire à l'utile à l'homme conduit à une offre vertueuse. Une offre vertueuse implique une demande vertueuse, car elle ne peut pas faire autrement que consommer ce que l'offre lui propose. C'est donc par la réglementation de l'offre que l'on doit réduire le Pib pour sauver la planète et non pas en agissant sur la demande d'une façon aléatoire par des taxes incongrues, inefficaces donc stupides et délétères pour le climat social. Il appartient ici à l’état d’être vertueux et d’imposer sa vertu au peuple sans attendre son bon vouloir de bien faire. Toute réglementation se traduit par une privation de liberté, celle-ci touche moins les pauvres qui ne disposent que de peu de moyens de consommer, que les riches, les entreprises et l’état lui-même.
Il faut donc envisager de réglementer l'offre en commençant par le plus nuisible, les transports aériens, les grosses cylindrées, la moitié des rayons alimentaires des grandes surfaces commerciales, les produits industriels à obsolescence programmée, et la moitié des médicaments jugés inutiles ou toxiques par l'OMS. Et dans un second temps, mais seulement après une bonne compréhension de cette démarche résolutoire par la population, envisager de supprimer la publicité, le crédit et les démarchages commerciaux abusifs, et enfin de réduire les naissances en supprimant les allocations familiales dès le second enfant.
Cette réduction radicale de l'offre provoquera de nombreuses faillites d'entreprises incapables de s'adapter à ces nouvelles règles et engendrera du chômage. Le travail n'est cependant pas un facteur de dignité, comme le néolibéralisme voudrait nous le faire croire, mais étymologiquement un supplice. La décroissance libérera l’homme pour cultiver ses richesses artistiques, culturelles et spirituelles, il y trouvera du plaisir et un sens à sa vie. Et tous les chômeurs devront être indemnisés selon un tarif unique indépendamment de leurs anciens salaires par l’état. Ces charges seront compensées par des économies consécutives à la suppression des dépenses somptuaire de l'état, la simplification des procédures, la suppression des services inutiles, des privilèges et du nombre des élus, des niches fiscales et des subventions en tous genres aux entreprises, sans parler de l’amélioration probable de la santé des Français.
Il ne faut pas trop se préoccuper des tumultes financiers que cette transition pourrait produire car l’argent est virtuel et ne se mange pas. Ce qui compte sera d’assurer à tous ce dont il a besoin pour vivre. Et la France en est capable tant par sa richesse agricole que par sa capacité industrielle. Quant-aux besoins en énergie, ils baisseront à mesure de la diminution du pib, de la progression du chômage, de la diminution de la population et de l’élévation inévitable des températures réduisant les dépenses de chauffage. Les incitations financières à l’équipement des logements seront à proscrire, car ce sont des avances de consommation d’énergie à récupérer aléatoirement plus tard, quand la diminution de la population et les changements climatiques les rendront obsolètes.
Pour parvenir à accomplir ce programme il faudra redonner à la France les moyens de sa politique en dénonçant les traités de libre échange de l’Union Européenne et des autres traités internationaux qui peuvent l’entraver, sans pour autant quitter l’UE, qui reste utile à bien des égards. Faute de procédure d’exclusion d’un de ses membres, la France ne peut être chassée de l’union, et elle possède des moyens de souveraineté pour faire admettre ses décisions et les imposer à ses partenaires  récalcitrants.
Enfin, il ne faudra pas oublier d’intégrer dans les programmes de l’Education Nationale tout ce qui sera de nature à permettre à la jeune génération de comprendre les problèmes sociétaux et environnementaux qu’affronte notre monde, et de saisir l’importance, la lucidité et la bienveillance des remèdes que nous avons cru bon de leur apporter.



REVENU MINIMUM

Sujet à débattre (7)
B : Assurer un revenu minimum de survie décent aux plus pauvres
La révolte des GJ confirme que la sauvegarde de la planète ne peut pas être à la seule charge des plus pauvres et qu'un pouvoir d'achat doit leur être garanti, autant pour ceux qui n'ont pas la possibilité de travailler que pour ceux qui travaillent, à un cran supérieur. Il doit être clair que la survie de l'humanité ne doit pas se construire sur la misère du peuple. Ce qui ne veut pas dire de garantir le pouvoir d'achat des plus riches, ni les profits des entreprises, qui sont du ressort du capitalisme et non de l'état.
Le pib national fut de 33 859 € an/hab en 2017, alors que le revenu annuel brut minimum pour une vie décente peut être estimé à 1 500 mensuel X 12 = 18 000 € pour un couple sans enfants. On voit qu'il reste beaucoup de marge si on compare ces deux chiffres. D'autant plus qu'une majorité de gens vivant en couple avec enfants, le minimum annuel de dépenses nécessaires pour assurer une vie acceptable par personne diminue avec le nombre d'enfants des ménages.
Le minimum vital pour une vie décente a certainement été atteint à la baisse en 2018 pour de nombreux ménages vu la révolte des GJ. L'ensemble des impôts et taxes ne doit pas réduire les revenus réels disponibles sous ce minimum mais au contraire laisser une certaine marge de confort aux ménages. Ce qui démontre que les projets de taxes incitatives sont à abandonner. Elles sont écologiquement inutiles et sans effet, sinon pour abonder les caisses de l'état, car elles ne tiennent pas compte des besoins vitaux incompressibles, en particulier en matière de carburants, et ignorent totalement la psychologie des personnes qui ne fonctionnent pas à la manière d'un ordinateur de gestion comptable.
Il est possible d'augmenter le revenu minimum tout en réduisant la consommation globale, qui seule compte dans les émissions de CO2, en supprimant travail et production inutile ou nuisible. Compte tenu des marges, on doit pouvoir réduire le Pib de 50 %, sans menacer la capacité de survie des hommes. Alors que la gouvernance Macron fait l'inverse en menaçant la survie des pauvres tout en augmentant le Pib global, donc sans solution pour la planète.




CONFIANCE DU PEUPLE


Sujet à débattre (6)
A : Restaurer la confiance du peuple
Les récents événements nous enseignent que la future gouvernance du pays se doit d'établir un nouveau pacte de confiance avec les citoyens, et que ceci passe nécessairement par davantage de démocratie. Un pacte qui pourrait se fonder sur 2 promesses qui devront impérativement être tenues.
Tout d'abord des consultations du peuple par référendum national à raison d'un minimum de quatre par an, portant sur des sujets importants et dont les réponses seraient contraignantes pour le gouvernement en ayant force de loi.
Ensuite la promesse de poser la question de confiance à mi-mandat, avec engagement du président à démissionner s'il n'obtenait pas la confiance du peuple (soit 50 % des votants).
La même équipe pouvant se représenter aux élections présidentielle et législative qui suivraient sa démission, et être réélue car il n'est pas certain qu'une autre équipe obtienne une meilleure adhésion des français (car on sait qu'il est plus facile de fédérer sur un rejet que sur une adhésion).
Ces mesures visent à éviter les révoltes et les tumultes, le peuple ayant conscience d'être mieux écouté par la fréquence des votations et ayant l'assurance de pouvoir reprendre la main à mi-mandat si les gouvernants persistent à entreprendre des actions contraires à ses vœux.


TROIS PRINCIPES


Sujet à débattre (5)
Trois principes incontournables pour la nouvelle gouvernance :
A : restaurer la confiance du peuple (David Cormand n'en parle pas)
B : assurer un revenu minimum de survie décent aux plus pauvres (David l'évoque en proposant de relever le smic)
C : résoudre le problème climatique (c'est la mission que se sont donné les écolos, mais avec nombre de présupposés (vertu des taxes), des obsessions (le nucléaire), des intentions malvenues pour certains (D C-B par exemple), et des solutions souvent inefficaces (éoliennes).
Le problème est de concilier B et C. Pour l'instant aucun parti et aucun intellectuel écouté ne propose de solution satisfaisante. Si on oublie B (comme Macron l'a fait en privilégiant un système de profit pour les dominants) on provoque la révolte du peuple. Si on oublie C l'humanité se meurt à moyen terme et la situation va devenir rapidement drastique vers l’horizon 2030 comme dit Yves Cochet. Il ne peut y avoir de solution que globale, en évitant les idées préconçues comme la TC sur le peuple, la technologie à outrance, et la préservation d'un système économique néo libéral oppressant le peuple et destructeur de la planète.


lundi 3 décembre 2018

Sortir du mépris par le haut

Face à la montée des nationalismes, due à une mondialisation incapable de saisir l’importance du local et du temps long, le soulèvement des gilets jaunes, faute d’analyse fine partagée  débouchant sur des mesures appropriées risque paradoxalement de renforcer un Etat aux abois peu susceptible de dépasser le mépris chronique qu’il affiche pour les gens fragiles, d’autant plus qu’il parie sur la robotisation généralisée et la peur des violences.

La situation est délicate car les ingrédients à mettre dans le chaudron, même pour un Grenelle du « pouvoir vivre » ( demandé par le Leader de la CFDT) ne sont ni clairement identifiés  ni sujets à une analyse systémique susceptible de parvenir à des solutions acceptables pour toutes et tous.

Nous devons afficher un calme total dans la tempête qui va perturber Noël plus que d’aucuns ne le pensent et sans doute nous focaliser sur la méthode qui nous  parait la plus opérationnelle pour réussir  l’indispensable concertation, plutôt que sur des mesures particulières.

Quels pourraient être les accords de base susceptible de conduire à un traitement des divergences patentes qui  vont jusqu’à voir de violents combats entre fractions rivales dans la rue.

1.  la perpétuation de la folie de la croissance des inégalités  de revenus est impensable. 
2.  La fuite en avant vers plus de dépenses dans tous les domaines est aussi une voie de garage.
3.  Le dialogue doit se dérouler, en faisant appel à des médiateurs aguerris, avec toutes les composantes de la société. 
4.  Il y a besoin de dégager en priorité des solutions qui  ne laissent personne le carreau et qui montrent les chemins d’une meilleur gestion des dépenses et d’un contrôle non contesté des dérives dues  à l’absence d’éthique partagée.
5.  Il y a  probablement besoin de créer une instance incontestée de médiation-évaluation des mesures dégagées qui ait la même autorité que la cour des Comptes. 

6.  Pour piloter le long terme et le court terme, il y a besoin d ‘avoir des accords partagés sur ce que nous souhaitons pour tout le monde : un toit, de la nourriture, une formation appropriée,  une activité jugée utile, la  capacité à fréquenter  et utiliser des réseaux pertinents dans un monde le plus pacifié possible, prenant en compte les dérèglements écologiques majeurs connus.

samedi 17 novembre 2018

TRISTES ÉOLIENNES


ÉOLIENNES : LA GABEGIE DE L'ÉCONOMIE VERTE
Les éoliennes sont une menace pour l'homme et la planète
Une idéologie écologique aveugle nous a menés vers une catastrophe écologique et sanitaire, les faits :
§ Tout d'abord l'industrie de l'éolien est une affaire purement financière à gros rendements grâce à la taxe prélevée par EDF sur les consommateurs. Des financiers et leurs lobbies qui ne se soucient aucunement des conséquences de ce qu'ils vendent en s'appuyant sur une publicité mensongère et des rapports biaisés, et s'en servent pour manipuler sans vergogne et faire pression sur des populations et des élus peu informés.
§ Contrairement à ce qu'on veut faire croire les éoliennes augmentent les émissions de CO2 au lieu de les réduire.
§ Elles augmentent le réchauffement climatique par le brassage de l'air (l'augmentation serait de 0,5°C au sol pour un territoire qui n'utiliserait que l'énergie éolienne).
§ Elles sont dangereuses et polluantes pour l'environnement, malgré des massifs d'ancrage de plus de 1 500 tonnes de béton pour assurer leur sécurité.
§ Elles constituent une nuisance visuelle qui déprécie l'immobilier et la valeur touristique de vastes territoires où elles sont implantées.
§ Elles menacent la biodiversité.
§ Leurs nuisances sonores et infrasonores, sensibles jusqu'à 10 km, présentent un danger pour la santé des animaux et des hommes.

Cet aspect de la transition énergétique et un exemple flagrant de la collusion entre l'économique néolibéral et le politique. Par ses financements aux associations écologiques, il constitue un facteur de destruction du lien social.
Tous les champs éoliens terrestres et maritimes doivent donc être démantelés d'urgence sur l'ensemble du territoire national.
Un dossier complet, très édifiant avec ces deux premiers liens, Un troisième de témoignages des nuisances de l'éolien.




mardi 13 novembre 2018

DECIDEMOS


LES POLITIQUES DOIVENT
Les politiques doivent entendre les citoyens ! Un veux pieux ! Decidemos devrait plutôt dire : "Virons les anciens et remplaçons les, nous nous engageons à entendre les citoyens". Nous savons que les promesses n'engagent que ceux qui les lisent. Qu’écouter, n'est pas tenir compte des opinions d'autrui. Que les agoras des débats participatifs sempiternels genre soixante-huitards, n’intéressent que peu de monde, ne sont pas représentatif de l'ensemble du peuple qui n'a pas ce temps à perdre, ne sont pas démocratiques, et ne mènent à rien, sinon du faire valoir pour quelques tribuns. Pour plus de démocratie, seuls comptent les textes écrits présentés à la votation nationale du peuple, mais ce sont les élus qui choisissent ces textes. C'est ce que le Conseil fédéral suisse a bien compris. Et il autorise aussi les référendums d'initiative populaire, mais encadrés par des associations agrées, chargées de traiter les pétitions qu’elles reçoivent et de recueillir le nombre de signatures nécessaires. Et, ça coûte très cher, évalué à un euro par signature, en toute liberté, mais non financé par l'état, donc il faut trouver des financements privés, tout en sachant qu'une sur dix seulement de ces propositions sont approuvées par le vote du peuple (ce qui met en lumière le caractère non démocratique et non légitime des pétitions pour des causes qu'une association estime justes, pour tenter d'influencer la sphère politique). Dans le brouhaha des opinions diverses, la démocratie se doit d'avoir des règles et des procédures strictes pour fonctionner efficacement.