Sujet à débattre (8)
C : Résoudre le
problème climatique
Toute production et
tout service offerts à la vente consomme de l'énergie, toute production
d'énergie en consomme aussi, même la dite durable, car il faut beaucoup
d'énergie pour construire, mettre en place et entretenir ces belles machines,
en particulier celles qui tournent au vent. Toute consommation d'énergie
implique des gaz à effet de serre. Or il y a des produits et des services
inutiles voire nuisibles à l'homme et à la planète. Les réduire à l'utile
à l'homme conduit à une offre vertueuse. Une offre vertueuse implique une
demande vertueuse, car elle ne peut pas faire autrement que consommer ce que
l'offre lui propose. C'est donc par la réglementation de l'offre que l'on doit
réduire le Pib pour sauver la planète et non pas en agissant sur la demande
d'une façon aléatoire par des taxes incongrues, inefficaces donc stupides et
délétères pour le climat social. Il appartient ici à l’état d’être vertueux et d’imposer
sa vertu au peuple sans attendre son bon vouloir de bien faire. Toute
réglementation se traduit par une privation de liberté, celle-ci touche moins
les pauvres qui ne disposent que de peu de moyens de consommer, que les riches,
les entreprises et l’état lui-même.
Il faut donc
envisager de réglementer l'offre en commençant par le plus nuisible, les
transports aériens, les grosses cylindrées, la moitié des rayons alimentaires
des grandes surfaces commerciales, les produits industriels à obsolescence
programmée, et la moitié des médicaments jugés inutiles ou toxiques par l'OMS.
Et dans un second temps, mais seulement après une bonne compréhension de cette
démarche résolutoire par la population, envisager de supprimer la publicité, le
crédit et les démarchages commerciaux abusifs, et enfin de réduire les
naissances en supprimant les allocations familiales dès le second enfant.
Cette réduction radicale de l'offre provoquera de nombreuses faillites d'entreprises incapables de s'adapter à ces nouvelles règles et engendrera du chômage. Le travail n'est cependant pas un facteur de dignité, comme le néolibéralisme voudrait nous le faire croire, mais étymologiquement un supplice. La décroissance libérera l’homme pour cultiver ses richesses artistiques, culturelles et spirituelles, il y trouvera du plaisir et un sens à sa vie. Et tous les chômeurs devront être indemnisés selon un tarif unique indépendamment de leurs anciens salaires par l’état. Ces charges seront compensées par des économies consécutives à la suppression des dépenses somptuaire de l'état, la simplification des procédures, la suppression des services inutiles, des privilèges et du nombre des élus, des niches fiscales et des subventions en tous genres aux entreprises, sans parler de l’amélioration probable de la santé des Français.
Cette réduction radicale de l'offre provoquera de nombreuses faillites d'entreprises incapables de s'adapter à ces nouvelles règles et engendrera du chômage. Le travail n'est cependant pas un facteur de dignité, comme le néolibéralisme voudrait nous le faire croire, mais étymologiquement un supplice. La décroissance libérera l’homme pour cultiver ses richesses artistiques, culturelles et spirituelles, il y trouvera du plaisir et un sens à sa vie. Et tous les chômeurs devront être indemnisés selon un tarif unique indépendamment de leurs anciens salaires par l’état. Ces charges seront compensées par des économies consécutives à la suppression des dépenses somptuaire de l'état, la simplification des procédures, la suppression des services inutiles, des privilèges et du nombre des élus, des niches fiscales et des subventions en tous genres aux entreprises, sans parler de l’amélioration probable de la santé des Français.
Il ne faut pas trop
se préoccuper des tumultes financiers que cette transition pourrait produire
car l’argent est virtuel et ne se mange pas. Ce qui compte sera d’assurer à
tous ce dont il a besoin pour vivre. Et la France en est capable tant par sa
richesse agricole que par sa capacité industrielle. Quant-aux besoins en
énergie, ils baisseront à mesure de la diminution du pib, de la progression du
chômage, de la diminution de la population et de l’élévation inévitable des températures
réduisant les dépenses de chauffage. Les incitations financières à l’équipement
des logements seront à proscrire, car ce sont des avances de consommation
d’énergie à récupérer aléatoirement plus tard, quand la diminution de la
population et les changements climatiques les rendront obsolètes.
Pour parvenir à
accomplir ce programme il faudra redonner à la France les moyens de sa
politique en dénonçant les traités de libre échange de l’Union Européenne et des
autres traités internationaux qui peuvent l’entraver, sans pour autant quitter
l’UE, qui reste utile à bien des égards. Faute de procédure d’exclusion d’un de
ses membres, la France ne peut être chassée de l’union, et elle possède des
moyens de souveraineté pour faire admettre ses décisions et les imposer à ses
partenaires récalcitrants.
Enfin, il ne faudra
pas oublier d’intégrer dans les programmes de l’Education Nationale tout ce qui
sera de nature à permettre à la jeune génération de comprendre les problèmes
sociétaux et environnementaux qu’affronte notre monde, et de saisir l’importance,
la lucidité et la bienveillance des remèdes que nous avons cru bon de leur
apporter.
Supprimer la possibilité de mal faire est plus efficace que d'inciter à bien faire par des taxes et de la morale. Par exemple, il vaut mieux supprimer les emballages plastiques afin de ne plus pouvoir les jeter que de les taxer d'une taxe carbone, surtout s'il n'existe d'autres choix d'emballage pour le consommateur
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