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dimanche 28 octobre 2018

DEH PRINCIPES


DÉMOCRATIE ÉCOLOGIQUE HUMANISTE

PRÉAMBULE
Les défis du monde et les échecs des hommes à les traiter nécessitent une autre vision du politique. Elle comporte une double exigence : donner l’envie à un nombre croissant de personnes de s’impliquer dans la recherche de solutions, et prendre des mesures contraignantes  pour éviter le pire. Elle nécessite d’articuler encouragement à la singularité et meilleure gestion des communs pour respecter les équilibres du vivant.

PRINCIPES DE GOUVERNANCE
Choisir les problèmes à traiter, proposer des solutions et les voter sont des registres différents qu’il n’est pas sain de laisser aux mêmes personnes. Il s’agirait donc d’instaurer des garde-fous. Il  y a besoin que si les gouvernements choisissent les questions à traiter,  d’effectuer des consultations pour proposer des éventualités, et de les valider en faisant davantage appel à des référendums.

La politique s’étend sur une structure  comportant cinq strates : le local, le régional, le national, le continental, et le mondial. Chacune de ces strates a son rôle à jouer et des responsabilités à exercer à son niveau.  Il s’agit de faire en sorte que la strate appropriée apporte les solutions et de remplacer la domination par la coopération.  

Si les problèmes mal réglés du monde nécessitent des systèmes immédiats de contraintes, nous avons besoin d’une sérieuse évolution des mentalités, d’une véritable prise en compte du  long terme et de la diversité. L’éducation et la formation doivent être au cœur du projet. Il s’agit de former des hommes à penser et agir comme il faut.

La liberté de la loi de l'offre et de la demande est un leurre, car si l'offre est libre, la demande est manipulée par l'offre, prompte à créer des besoins artificiels par les médias et la publicité. L'offre doit donc être réglementée pour rétablir un équilibre évitant les dérives nuisibles à la population française. Les produits et les services mis sur le marché devront donc prouver leur efficacité, leur caractère inoffensif pour la santé physique et mentale des hommes, et l'absence d'obsolescence programmée.

L’Etat a un rôle de médiateur sur certains registres, comme  le code du travail, d’autres où il doit être le garant (indépendance de la justice, fiabilité de l’information, égalité de traitement des retraites, égal accès à la santé pour tous, liberté d'expression des différents courants de pensée). Enfin il dispose des fonctions régaliennes pour assurer la sécurité des territoires et la cohésion des français.

D'une façon générale, l'état doit être un moyen au service des hommes et non pas l'inverse, au service de lui-même, d'hommes politiques ou de puissances économiques. En démocratie le citoyen n'est pas un sujet au bon vouloir léonin d'un prince. Des procédures, des habitudes et des attitudes des administrations françaises, des services publics ou semi publics concédés, monopoles de fait, devront donc être revues dans le respect des citoyens. 

Un gouvernement doit encourager une frugalité de consommation, protéger la biodiversité et reconsidérer le rapport des hommes aux animaux d’élevage, pour résoudre les défis écologiques.

L'Union Européenne ne doit pas être un obstacle à la résolution de problèmes sur le territoire national. Le rôle de l'Europe doit être de résoudre des problèmes qui dépassent ce cadre, comme ceux concernant la monnaie commune, la libre circulation des hommes et des biens dans l'espace commun, la sécurité et la protection des frontières européennes, la collaboration des services publics, l'assistance à des populations en danger, la négociation des accords internationaux. Mais en aucun cas de régir les normes des produits et des services vendus ou accessibles en France, la fiscalité, le droit du travail, les codes civil et pénal. L'uniformisation par principe des règles valables au sein d'une nation n'a aucune raison de s'étendre sur l'ensemble des nations de l'UE.

La France  doit adopter une attitude de neutralité dans les relations internationales, en particulier ne pas intervenir dans des guerres civiles, n’intervenir  que dans le cadre d’accords internationaux, de  se contenter de s’occuper du rapatriement de nos ressortissants de territoires devenus dangereux pour eux. Elle veillera d’abord à étendre son influence culturelle, en tentant de promouvoir son exemplarité.



mardi 2 octobre 2018

Vers un vivre ensemble écologique et multiculturel


Vers un vivre ensemble écologique et multiculturel

Le contexte général
·          Nous sommes face à une mutation du monde qu’on l’appelle société post industrielle ou de la connaissance ou de l’information, peu importe. Société qui pêche par ses excès et sa démesure.
·         Chacun sait plus ou moins bien que nous assistons à début de bouleversement des façons de produire, de consommer, d’organiser notre vie personnelle et familiale, d’apprendre et de faire société autrement que sous la toute puissance de l’argent, du contrôle permanent  et du mépris du caractère fragile de la terre.
·            Les problèmes rencontrés sont gigantesques : démographie non contrôlée, dérèglement climatique, acidification des océans, déforestations massives, terres menacées d’infertilité, multiplication de produits toxiques issus de la chimie, pollutions croissantes, dont celles dues à un CO2 non absorbé, manque d’eau pour 1 milliard de personnes, épuisement des ressources de la planète, notamment certaines ressources rares, démographie mal contrôlée, migrations climatiques et politiques, surconcentration des richesses aux mains de minorités, fuites massives devant la fiscalité. non contrôle des grosses multinationales, (comme Google ou Monsanto), chômage massif croissant, territoires abandonnés, populations maltraitées non traitées, réfugiés abandonnés, mutisme devant les pratiques de certains pays (Arabie Saoudite, Chine…)  pour raisons de réalisme diplomatique…

La situation politique franco française
·            La « gauche », la « droite »  et le « centre » au pouvoir ont raté les réformes indispensables en matière territoriale, éducative, financière, emploi, démocratie participative, justice, énergies renouvelables, et n’ont pas réussi à inspirer des propositions au  plan européen.  Le courant national-chauvin continue de progresser en France partout en Europe et ailleurs.


Lignes générales d’un chemin d’espoir.
Nous devrions
·            avoir le courage de proposer un chemin différent que celui emprunté par les partis traditionnels, prenant en compte les lourdes dettes qu’un mode de croissance, peu soucieux de ses effets sur le long  terme, nous a laissé.
·            éviter l’incantatoire et le simplisme, aller au delà d’une vision qui se contenterait de droits et de règles, pour mettre en avant les moyens à  mettre en œuvre pour atteindre  les états d’esprits nécessaires : c’est à dire qui permettent du résolutoire prenant en compte les singularités, les collectifs existants, afin d’instaurer pratiquement une gestion  partagés des biens communs.
·            réduire réduire les dysfonctionnements de tous ordres.
·            développer nos capacités à s’auto réguler, en gérant mieux notre rapport à  la diversité et la finitude.
·            sortir de la survalorisation  des procédures techniques pour palier les problèmes rencontrés et privilégier  les délibérations contradictoires.
·            échapper à l’illusion d’un monde purement virtuel. Reconstituer des pouvoirs locaux. Multiplier les échanges
·            nous mettre d’accord  sur les échelles spatiales et temporelles  adéquats à nos projets.
En particulier, Il nous faudrait réduire nos peurs, combattre la suffisance, l’accusation de l’autre ainsi que la sous-estimation de nos responsabilités. Il nous faudrait aussi pouvoir parler de nos doutes, tracer un chemin qui nous rend de moins en moins prisonniers des images et de la finance.
Inventer de nouvelles formes de démocratie, articulant démocratie représentative, directe et latérale, c’est à dire ce qui vient du haut, de la base et des voisins.
Les questions ne sont plus simplement de l’ordre d’avoir le droit ou  d’être informés (ni de la censure d’ailleurs) mais comment quérir les bonnes informations nécessaires à la solution de problèmes correctement posés. Comment valoriser les meilleures solutions et se mettre en capacité de traiter les résistances à leur transférabilité (exemple de la Suède et de la taxe carbone par exemple)

Organiser la transition du « faire pour » au« faire avec », en changeant de braquet
·            Instituer  vraiment, thème par thème, le lien avec les citoyens. Conditionner la prolongation des carrières politiques au vote.
·            Offrir à de larges couches de la population la possibilité de s’impliquer dans la gestion de la vie en commun, à toutes les échelles. Dès maintenant commencer à faire fonctionner les choses autour de douze thème ci-joint et d’un calendrier partagé qui permette à des sensibilités différentes de se rencontrer physiquement. Tout en prônant de renforcer le conseil économique et social en lui donnant des missions autour des douze pôles
·            Elaborer un échelonnage des objectifs.
·            Encourager une façon de faire qui n’aurait de cesse de dégager les accords pour mieux se mettre d’accord sur les désaccords et élaborer collectivement des scénarios de substitution.
·            Travailler à la fois sur les trois plans que sont, le curatif, le préventif et le questionnement.  On pourrait imaginer, par exemple, de privilégier  de réduire ce qui contribue à la servitude volontaire,  d’opter pour cicatriser les maltraitances, les malveillances faites aux enfants,  de réduire celles faites aux parents, de proposer une vaste réforme de l’Education donnant une culture des interactions et de la responsabilité, une capacité à produire des consensus en repérant les dissensus, à extraire l’essentiel,  à prendre des initiatives, à capitaliser les réussites, à instituer des dispositifs de médiation, de remédiation et de régulations à tous les échelons.

Reformuler des visées audacieuses.
Sur l’écart des revenus, sur le respect  de l’intimité,  sur l’héritage, sur le droit de mourir dans la dignité, sur les  grands travaux utiles,   la fin de l’évasion fiscale, l’impunité des gens qui profitent de la dette, l’arrêt des cumuls, la taxe carbone, les taxes des connexions sur Internet, le fédéralisme à inventer, pour faire en sorte que tout le monde ait une place, un toit, de la nourriture et une formation.
Voici une tentative, fruit d’échanges allant de la droite humaniste à la « gauche de la gauche ».  Voici  douze pôles,  déclinaison des phases d’un processus vivant qui  pourraient constituer la charpente des contenus fédérateurs d’un vaste réseau.
Ce qui structure l’existence
1.   Pôle des initiatives et réussites à promouvoir, encourageant le partage, l’équité et la responsabilité. Mettre à disposition des habitants, les «  bonnes nouvelles », les actes généreux de la planète. Permettre d’avoir un lien pour recevoir ces nouvelles sur le portable.  Vers une économie de l’attention qui réduit les charges inutiles et  promeut le durable. Réduire les tracasseries pour créer son emploi. Simplifier de code du travail. Interdire l’obsolescence programmée. Afficher les coûts réels des produits. Encourager les biotechnologies de la réparation. L’autonomie alimentaire en légumes et en protéines végétales des villes. Faire adopter principes de l’économie circulaire.
2.   Pôle de la résilience locale, encourageant les liens interculturels, le dialogue intergénérationnel, l’autonomie en  légumes, l’eau de qualité, utilisant les compétences des séniors, commençant à  détecter et réduire les maltraitances, à s’occuper d’insertion,  incitant à réparer les objets, à consommer de façon plus intelligente, à intervenir sur les insécurités, à promouvoir la connaissance de soi, à échanger sur les difficultés rencontrées, à inciter à réduire les souffrances et les dépendances…Implanter en 10 ans, une maison de la bienveillance locale par fraction de 5000 habitants, et mieux utiliser les lieux publics.
3.   Pôle de l’information et de démocratie citoyenne  sur 4 niveaux d’espace (local, régional, national-Européen, mondial et trois temporels du court, moyen, long terme grâce à une identité numérique garantie, par l’intermédiaire d’un média public spécifique dédié à cela. Limiter à une fois, la réélection  par paire H/F des élus. Prévoir le reclassement en fonctionnaire de la catégorie A, si difficulté à retrouver du travail.

Ce qui donne la maturité.
1.   Pôle  du logement, des territoires et des transports publics, chargé de  réduire drastiquement les coûts inutiles et la pollution. Dé-diélisation, végétalisation des routes. Réduire et trier les déchets, minimiser les dépenses de chauffage (diminuer les impôts pour ceux qui font des efforts). Repenser les modalités  de livraison des marchandises. Encourager la location généralisée responsable, pour avoir un logement adapté aux évolutions. Financer la mise aux normes des anciens bâtiments. Dé carboniser et dépolluer les transits en centre–ville.
2.    Pôle de la santé publique incluant l’hygiène du corps, contrôlant l’agriculture, encourageant les médecines qui vont au delà des symptômes.  Mettre en place une véritable agence publique pour les usagers, financée par l’industrie pharmaceutique. Expertise indépendante des médicaments, vendus à l’unité. Incitation à la mutualisation des baisses de prix. Réorienter la médecine de ville vers les actions de prévention et de santé publique (en rendant obligatoire de participer aux opérations collectives d’hygiène et de santé publique). Supprimer les consultations privées dans les hôpitaux.
3.    Pôle chargé des questions de  sureté, incluant la sécurité, l’armée, les renseignements, la police, les éducateurs de rue. Affichant des objectifs clairs, évalué périodiquement.

Ce qui induit des questionnements opportuns.
1.   Pôle de la justice et de la justesse  chargé de simplifier les lois et les procédures de réparation, de réformer le droit du travail en fonction de l’évolution des activités dans la société qui s’édifie, de "Dé judiciarisant" un certain nombre de contentieux, de créer un contrat simplifié unique de travail  donnant  des garanties évolutives avec la durée passée sous contrat, de  rendre possible le partage entre plusieurs employeurs et de tout faire pour une véritable représentativité des salariés.
2.   Pôle des mutations à entreprendre pour faire face aux  défis climatiques,  énergétiques, écologiques, aux dictats de la finance etc…Programme massif de réduction des consommations d’énergie et de stimulation de l’économie non carbonée. Remettre à niveau des systèmes de fixation du coût du carbone et extension du périmètre des permis d’émission, à l’industrie aéronautique, aux transports terrestres, au secteur de la construction. Vers la production de sa propre énergie !
  • Pôle du  futur chargé des investissements à long terme et  de faire des économies d’échelle. Interdiction de l’obsolescence programmée Instituer un impôt à la source, progressif fusionné avec la C.S.G, une TVA écolo proportionnelle aux nuisances et un rééquilibrage des impôts locaux. 
Ce qui facilité les régulations.
1.   Les règles liées à l'Europe, à la mondialité, en charge des relations internationales. Chargé de rendre accessible les décrets, facilitant les échanges. Mettre la connaissance des critères de la diversité au cœur de la République (rapport au groupe, à la langue, au féminin, au collectif, au sacré, à la civilité, à l’autre, à la fraternité, au geste, à l’odeur, au temps,..).
2.   Pôle de la formation, de la culture  et des modalités du vivre ensemble. Eduquer à penser, ressentir et faire. Transmettre confiance, sens critique, goût du risque et art d’affronter l’imprévu. Autour d’un contenu partagé minimum, équilibré sur ce qui relève  du passé, du présent et du futur. Pour de futurs adultes capables d’assumer leur existence, de s’occuper  de leur santé et des générations futures, de travailler en réseaux, de faire la cuisine, de bricoler, d’improviser, et d’inventer dans un pays respectant toutes les croyances et faisant respecter un espace public neutre.  Instituer comme fondamentale la connaissance de ses talents et faiblesses pour mieux accueillir la différence des autres, et tout ce qui  réduit agacement et victimisation. Redonner du pouvoir aux équipes ayant des projets. Mettre à la portée de toutEs  un éventail des formes d’art à travers le temps et l’espace (Maisons de la transmission de l’expérience citoyenne). Reconsidérer les jours fériés pour tenir compte de la mixité culturelle.
3.    Pôle de l’utilité publique et des biens communs. Revenir à des régies publiques de l’eau, l’électricité (facilitant la construction de réseaux alternatifs de distribution gérés par des groupes de citoyens), finances, santé, pharmacie humaine et animale, phytosanitaire, éducation, assurances contre  les risques de la vie, réseaux d’informations. Faire fonctionner les modalités de la gouvernance des biens communs à partir des personnes.

Vers un meilleur état d’esprit d’une organisation digne de ce nom
Nous devrions ainsi
  • Créer un conseil des sages
  • Se doter d’un dispositif d’évaluation  de ce qui ne va pas, associé à des propositions de transformations, qui ne puissent pas être contrecarrées par la première personne venue.
  • Instituer une réelle formation à la bienveillance constructive, cesser de nous empailler pour des questions d’alliances, nous doter de moyens de  trancher les désaccords.
·            Proposer un calendrier élaboré, sur une mandature législative, permettant de rencontrer 2 fois par an les forces préoccupées d’écologie, de faire participer les personnes s’investissant occasionnellement.
·            Instituer des votes réguliers sur internet, ouverts à la société civile,
·            Constituer des groupes locaux centrés autour des prototypes des maisons de la Transmission bienveillante, chargés de promouvoir la résilience locale
·            Créer un site des « bonnes » pratiques au plan mondial, organisé suivant les douze thèmes ci joints qui pourraient être les axes de commissions interdépendantes.
·            Instaurer des modes d’échanges entre toutes les sensibilités, trimestrielles, actant les accords, évaluant le poids des désaccords, élaborant les questions pour pouvoir trancher le plus démocratiquement possible avec un minimum de contestations, car on y aura mis le temps.
·            Sélectionner les futurs représentants désignés et non autoproclamés sur sites spécifiques. A priori un seul mandat par personne, avec reconversion à prendre en considération de façon prioritaire, en réclamant le reclassement des élus en fonctionnaires territoriaux au minimum. Néanmoins plutôt qu’être dans des règles mécaniques qui feraient fi de l’expérience cumulée, on pourrait imaginer un renouvellement des élus soumis à des votes à préciser.
·            Pratiquer régulièrement une supervision des pratiques, politiques, professionnelles et citoyennes.

Pour terminer, quelques propositions pour des instances dirigeantes dignes de ce nom,  articulant diversité et finitude.
  • Une première proposition possible serait de distinguer : Homme femmes, jeunes vieux, minorités et centres d’intérêts.
Idéalement, un organe de direction devrait être composé de moitié d’hommes et de femmes d’un tiers de moins de 30 ans, d’un tiers de gens entre 30 et 60 ans et d’un tiers de plus de 60 ans. D’un tiers de gens se reconnaissant comme manuels, d’un tiers se reconnaissant comme « artistes », d’un tiers  se reconnaissant comme intellectuels.  Ce qui fait une base de 54  personnes. Pour les minorités, chacune se reconnaissant comme telle devrait avoir une doublette de représentants avec voix de blocage sur des sujets à définir collectivement. Les élections au conseil politique se faisant dans une catégorie sur un temps limité avec obligation de rendre des comptes de son mandant et d’alimenter un site à penser dont les axes seraient les douze pôles
  • Calendrier pluri annuel soigneusement élaboré.
  • Communiqué de presse après chaque conseil.
  • Création d’une instance qui fonctionnerait selon un principe de reconnaissance et de volontariat et des modalités à bâtir collectivement avec pour mission de réguler les tensions.

Ce qui est central, c'est de créer les conditions systémiques pour instaurer un état d'esprit constructif  pour agir et rectifier.

lundi 1 octobre 2018

Quelques lignes de force d'une politique possible


·            Permettre à chacun de trouver une place digne dans des formes de vie qui lui convient, en facilitant les réparations nécessaires.
·            Encourager le maximum l’autonomie locale, en  réduisant notre dépendance à la consommation.
·            Déployer la créativité  publique au service du traitement des grands dossiers écologiques (climat, déchets, ressources finies, pollutions concrètes, sensibles et conceptuelles).
·            Faire connaître massivement les initiatives exemplaires et susciter leur généralisation.
·            Déployer une grande bienveillance face à tous ceux qui freinent des 4 fers, ou ceux qui ne mettent pas l’écologie au centre, tout en gardant la plus grande fermeté.
·            Former les générations montantes à l’interdépendance et à la connaissance de ses processus de fonctionnement, à la capacité à identifier ses fondamentaux et à dialoguer avec d’autres.
·            Disposer d’informations fiables, validées par les citoyens. Organiser la e-démocratie.