PETIT SALAUD DE RICHE ORDINAIRE
Auteur anonyme –
Extraits
La France va mal.
Comment ce pays que j’aime tant a glissé progressivement de
« liberté-égalité-fraternité » vers
« facilité-fiscalité-déprimé » ? Le pouvoir d’achat des français
n’a cessé de dégringoler depuis tant d’années qu’ils sont aujourd’hui prêts à
tout péter. Le mouvement des gilets jaunes a mis en lumière au grand jour un
mal-être latent depuis de nombreuses années. Je constate avec amertume que ce
mouvement ayant trouvé ses racines dans un ras le bol fiscal accouche d’un
non-sens : Celui de vouloir augmenter la fiscalité sur les autres : « ces
petits salauds de riches ordinaires ».
À la fin de ce
billet, je vous expliquerai ce qu’est un petit salaud de riche ordinaire et
comment j’ai pu moi-même en arriver là ! Mais avant, laissez-moi vous
poser mon diagnostic du problème qui nous a conduit à cette impasse aujourd’hui :
Mes chers
compatriotes, ne vous trompez pas dans le diagnostic de la dégringolade du
pouvoir d’achat de la grande majorité d’entre vous. La problématique n’est pas
un manque de redistribution des richesses. Non, l’origine du problème, c’est
d’une part un manque de créations de richesses et d’autre part un problème
d’efficacité de notre système de redistribution de richesses. Car ce n’est pas
faute d’un trop faible niveau d’imposition, c’est plutôt la faute d’un mauvais
usage qui est fait de votre argent, que le système étatique prétend mieux gérer
que vous. Pendant longtemps nos énarques et aristocrates d’état se sont gavés
sur le dos des créateurs de richesses de ce pays en utilisant l’ignorance
économique de la grande masse de leurs concitoyens et en mettant cette grande
masse « ignorante » sous perfusion d’analgésiques de type
« transferts sociaux » pour masquer le désastre économique que
l’état, qu’ils ont fait devenir « obèse », avait créé. Et aussi pour
avoir la paix, et vivre au-dessus de nos moyens.
Maintenant qu’il n’y
a plus d’antidouleur à mettre dans la perfusion, la grande masse se réveille et
la douleur est vive. L’état sangsue n’a plus rien à sucer et le train de vie
dispendieux et inefficace de notre système, va bientôt apparaître au grand
jour. La grande masse endolorie, aveuglée par la rage, va comme à l’habitude
demander plus de transferts sociaux. Demander de taxer encore plus les
entrepreneurs créateurs de richesses pour pouvoir se rendormir tranquillement
sans rien changer au système. Une aberration quand on connait la motivation
initiale des Gilets Jaunes. A nous entrepreneurs, d’ouvrir les yeux de nos
compatriotes sur la véritable origine du problème qui réside dans cette gabegie
financière monstrueuse, et pas du fait que les salauds de riches payent trop
peu d’impôts. Il y a tellement de clichés dans notre société schizophrène vis-à-vis
de l’argent que cela va nécessiter beaucoup d’énergie pour rétablir un peu
d’objectivité chez nos concitoyens.
Cette chimère de l’État,
super protecteur, au-delà de vous coûter un bras, vous a coupé vos ailes. Vous
avez laissé s’installer une caste qui a pu grassement vivre sur votre dos en exploitant
vos failles et vos faiblesses pour vous asservir. Ce monde à part dans lequel
vivent nos politiciens est le cœur du problème. Avec l’arrivée d’Emmanuel
Macron au pouvoir, nous avions cru changer les choses en remplaçant les
politiciens de carrière par des gens de la société civile. Mais j’ai constaté
avec amertume que certaines de mes connaissances, qui sont devenus politiciens
dans le vent de renouveau, pensant changer les choses, se sont très vite mis à basculer
progressivement dans le moule des politiciens de carrière qu’ils avaient virés
au lieu de changer le système.
Quand je parle de
système dispendieux, je ne parle pas uniquement des rétributions que perçoivent
nos politiciens. Je parle du système global, avec les nombreux doublons, la
quantité effarante de strates de pseudo décideurs du millefeuille administratif.
Je parle également de prendre en compte tout le coût logistique qui est mis
autour de tous ces politiques, nous n’avons plus les moyens de ce faste et
depuis longtemps. Vous ne pouvez pas demander à la majorité des Français qui ne
s’en sortent pas, de faire des efforts pendant qu’une caste politique vit
grassement sur leurs impôts. En ces périodes de disette, c’est totalement inacceptable.
Mes amis
« salauds de riches ordinaires », qui êtes pour la plupart des
entrepreneurs, vous savez très bien que le jour où votre société ne va pas bien
financièrement et que vous êtes obligés de restreindre les augmentations de
salaires, vous ne vous amusez pas à changer la moquette des couloirs de
l’entreprise. C’est pourtant ce que fait notre caste politique depuis plus de
30 ans. Emmanuel Macron n’a rien vraiment changé.
C’est aussi à nous
« salauds de riches ordinaires », de défendre nos valeurs entrepreneuriales.
C’est à nous de ne pas laisser une fois de plus cette caste politique retourner
contre nous l’opinion de ceux qui se sont soulevés contre eux. Car nous sommes
très proches de l’implosion de la société française, nous devons donc réagir
vite. Et ce n’est plus en parlant à nos politiques que nous devons le faire.
Non, c’est en parlant directement aux Français, ces Français que vous pensiez
incapables d’entendre la vérité par manque de connaissance économique. Qu’ils soient
prêts ou non à entendre la vérité, nous n’avons plus le temps d’attendre.
Maintenant ça passe ou ça casse.
Maintenant vous disais-je au début, je vais vous
expliquer comment je suis devenu un « petit salaud de riche
ordinaire ».
À la base il y a un
enfant rêveur, un enfant qui croit que tout est possible, qui lui suffira de se
retrousser les manches et qu’il pourra faire devenir ses rêves réalité. Un
enfant qui a connu les fins de mois difficiles et qui n’a pas voulu accepter
cette situation comme étant inéluctable. Il a très vite compris que tout
dépendait de lui et qu’il ne devait rien attendre des autres. Est-ce de
l’égoïsme? Non, c’est de la lucidité. Le véritable égoïsme c’est de tout
attendre des autres et de ne pas prendre de risques soi-même.
Parce que le fond de
la problématique est bien là. Le fond de la problématique est la prise de
risques. Dans la vie il n’y a que deux types de choix fondamentaux : Il
y a des choix fuyants ou des choix conquérants. C’est bien plus facile de
rester dans sa zone de confort, de reporter la faute sur les autres, de se plaindre,
de gémir. C’est le choix que l’on fait quand on fait un choix fuyant. En
revanche, c’est bien plus difficile de se dire : quelle est ma part de
responsabilité dans l’affaire, qu’est-ce que je peux changer pour modifier mon
futur. Quels sont les efforts intelligents que je dois fournir pour que les
choses s’améliorent pour moi et mes proches.
Alors oui, un de mes
premiers objectifs dans la vie a été de pouvoir un jour créer mon entreprise.
Parce que c’était le seul moyen qui me permettrait d’être rémunéré à la hauteur
de la qualité de la valeur que je créerai. Est-ce que cela fait de moi
quelqu’un d’avide, quelqu’un de mauvais ? Non. J’estime que charité bien
ordonnée commence par soi-même. La première aide que vous pouvez fournir à vos
concitoyens est déjà de ne pas être une charge pour la société mais au
contraire d’être un moteur, d’être un acteur.
J’ai créé 4 sociétés
durant les 20 dernières années. J’en ai planté 2. Donc la prise de risques, je
sais ce que c’est et je sais ce que ça coûte. Ça coûte des économies, ça coûte
son temps libre avec ses enfants, avec sa compagne, avec sa famille, ça coûte
aussi parfois sa joie, son bonheur et sa santé. Ce qui m’étonne le plus dans la
mentalité française, c’est que lorsqu’on est un entrepreneur qui se plante, on
est apprécié. Là on est un bon entrepreneur, qui ne dérange pas avec sa
réussite, qui rassure ceux qui n’ont pas eu envie de prendre ce risque. En
revanche quand on est un entrepreneur qui réussit, là on devient un
« petit salaud de riche ordinaire ». J’ai été des 2 sortes d’entrepreneurs
en une seule et même personne, ce petit garçon qui a décidé de se retrousser
les manches pour créer des choses, parce qu’il avait besoin de liberté et d’exprimer
sa créativité. Parce que si c’est uniquement l’argent qui le motive, ça ne
marche pas. Non, celui qui crée de la richesse le fait avant tout parce qu’il a
envie d’exprimer un talent.
Arrêtez de croire
que l’on paye moins d’impôts que vous et que c’est pour ça que l’on réussit à
avoir un meilleur train de vie. Actuellement, un entrepreneur en France
redistribue entre 65% et 80% de la valeur qu’il crée. Alors, arrêtez de pointer
du doigt tous ces créateurs de richesse en les traitant de nantis ! Pourquoi
croyez-vous que tant d’entrepreneurs fuient la France? A ce niveau de taxation
on est déjà proche de la spoliation.
Nous sommes un pays
d’entrepreneurs, mais un pays d’entrepreneurs qui vont de plus en plus
s’exprimer à l’étranger. Ce n’est pas de notre faute si le système est un
panier percé qui fait que vous ne revoyez qu’une infime partie de cette valeur
que nous déversons dans le système. Le problème n’est pas que certains arrivent
à s’enrichir, le problème est l’appauvrissement global par l’asphyxie de
l’économie sous ce poids des charges. Malheureusement on gaspille énormément, c’est
bien là le problème. Voilà pourquoi nous, entrepreneurs, nous voudrions vous
sensibiliser sur cette gabegie financière. Et si on n’y prend pas garde et si
on ne fait rien, le système implosera de lui-même à un moment donné, car avec
100 % du PIB en dettes, la fin de la récréation sera très vite sonnée. La seule issue est la baisse des dépenses
publiques, pas l’augmentation des impôts.
Que s’est-il passé au long de toutes ces années où le
système s’est si gracieusement servi dans les poches de ceux qui ont tiré ce
pays vers le haut ? Si en plus de se faire dépouiller pour financer la
collectivité ils se font insulter de petits salauds de riches ordinaires, ils
vont exprimer leur talent à l’étranger. Au fur et à mesure que nous quittons la
France, le seuil à partir duquel on est considéré comme un petit salaud de
riche ordinaire baissera progressivement. Et « l’autre » sur lequel
il faut encore augmenter les taxes ce sera bientôt vous. Je vous laisse méditer
le niveau de fiscalité que vous trouveriez acceptable pour vous. Le bateau
coule il faut écoper, mais écoper dans le bon sens en diminuant nos dépenses
publiques, pas en augmentant les impôts. Les petits salauds de riches ordinaires
préféreraient sauver le Titanic, mais pour ça nous devons tous écoper dans le
bon sens.
Un bon texte d'un auteur anonyme qui écrit dans le site Successtitude, que j'ai réduit de moitié afin que l'internaute moyen ait le courage de le lire jusqu'au bout.
RépondreSupprimerAhahaha. Les pauvres riches !!
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerpour cause de doublon
Supprimer...
RépondreSupprimerC'est un point de vue, il est normal qu'il soit exprimé.
RépondreSupprimerCependant il serait bon d'avoir quelques éclaircissements.
Quelles genres d'entreprises ce Monsieur a t'il créées ?
Avait il des salariés ?
Si oui quelle était la grille des salaires ?
Quand il dit qu'il a réussi, quel était son revenu tiré de la réussite de son entreprise ?
Une fois son plan budgétaire de retour sur investissement maîtrisé, quel était le multiplicateur entre son revenu et le salaire moyen versé à ses employés ainsi qu'entre le plus bas salaire versé?
car c'est à l'aune de ce genre de petits détails que l'on peut se targuer d'être un bon entrepreneur ou être considéré comme un "salaud de riche "
Une fois ce s renseignements glanés, on pourra alors discuter sur ce que ce Monsieur entend par " baisse de la dépense publique ".
Merci de votre attention